« 3 questions à… » est une rubrique qui permet à nos lecteurs de découvrir un artiste à travers de brèves confessions sur son rapport au voyage et à la musique.
Benjamin du roi de l’afro-beat Fela Anikulapo Kuti, le félin Seun Kuti est en tournée avec le groupe mythique de son père, Egypt 80, pour son nouvel album Black times, un disque contestataire et bourré d’énergie. Avant son passage au Bataclan, nous avons pu le croiser un dimanche au Mob Hôtel après un concert intimiste à l’atmosphère caribéenne…
« J’adore les endroits où l’on trouve des communautés latino-américaines. Ce sont les adresses idéales pour découvrir une musique libre. »
Qui t’a le plus influencé musicalement durant ton parcours?
J’ai grandi à Lagos, au Nigeria, dans la maison de mon père qu’il considérait comme une république indépendante : Kalakuta Republik. J’ai toujours été entouré de musique, il a sans aucun doute été ma plus grande influence. On écoutait essentiellement de la musique africaine chez nous. J’ai, depuis, toujours aimé la musique des diasporas.
Si tu pouvais aller n’importe où, dans quel lieu rêverais-tu de jouer?
Je voudrais jouer dans mon propre club. J’ai l’intention d’en construire un à Lagos. C’est pour l’instant un lieu imaginaire mais c’est le prochain investissement immobilier que je ferai. J’ai hâte de concrétiser ce projet.
As-tu un lieu musical coup de cœur à faire découvrir à nos lecteurs?
J’adore les endroits où l’on trouve des communautés latino-américaines. Que ce soit à Paris ou à New York, ce sont toujours les lieux plus festifs, on y mange bien, la musique est excellente : salsa, samba, latin-jazz, merengue… J’ai même entendu du tango une fois à New York, vers Lower East Side. Ce sont les adresses idéales pour découvrir une musique libre.